Séminaire commun du CEHTA
18 juin 2014
 

"Pietro Montani
Technique, biopolitique et destin des arts
Discussion autour du livre Bioesthétique"

 

avec

Emmanuel ALLOA (St Gallen) 
Mauro CARBONE (Lyon 3)
Giovanni CARERI (CEHTA/EHESS) 
Georges DIDI-HUBERMAN (CEHTA/EHESS)
Pietro MONTANI (La Sapienza, Rome)
Judith REVEL (Paris 1) 
Antonio SOMAINI (Paris 3) 
Bernard STIEGLER (Institut de Recherche et d'Innovation, Centre Pompidou)

Première partie
avec  G. CARERI, P. MONTANI, M. CARBONE, J. REVEL, A. SOMAINI
(1 h 04 min 22 sec)

 

 Deuxième partie
avec B. STIEGLER, G. DIDI-HUBERMAN, J. REVEL, E. ALLOA
(58 min 53 sec)

Cliquez ici pour voir la vidéo en grand écran sur la chaîne YouTube du CRAL.


On connaît le scénario inquiétant dont s'inaugure, classiquement définie, la biopolitique : un monde globalisé où s'accomplirait la convergence massive des pratiques du pouvoir vers un gouvernement généralisé de la "vie nue" ; un investissement juridique croissant de l'individu biologique en tant que tel et de la "population" qui en représente la forme collective. Mais que la biopolitique ait un rapport déterminant à la technique, et tout particulièrement à la biotechnologie, c'est là une évidence trop faiblement thématisée dans les travaux de spécialistes. La "vie nue" nous semble aujourd'hui indissociable des artéfacts et des pratiques de manipulation qui l'entourent de manière toujours plus envahissante et font l'objet d'une attention normative dont il serait malaisé de sous-évaluer, d'un côté, les incertitudes et, de l'autre, le caractère inéluctable et les gigantesques enjeux.