Nos cabanes
Marielle Macé
Verdier, La petite jaune , 2019, 128 p.
47 % des vertébrés disparus en dix ans, faut qu’on se refasse une cabane, mais avec des idées au lieu de branches de saule, des images à la place de lièvres géants, des histoires à la place des choses. – Olivier Cadiot Vite, des cabanes, en effet. Pas pour s’isoler, vivre de peu, ou tourner le dos à notre monde abîmé ; mais pour braver ce monde, l’habiter autrement : l’élargir. Marielle Macé les explore, les traverse, en invente à son tour. Cabanes élevées sur les ZAD, les places, les rives, cabanes de pratiques, de pensées, de poèmes. Cabanes bâties dans l’écoute renouvelée de la nature – des oiseaux qui tombent ou des eaux qui débordent –, dans l’élargissement résolu du « parlement des vivants », dans l’imagination d’autres façons de dire nous.
Pour citer ce document
, «Nos cabanes», cral [En ligne], Publications, mis à jour le : 19/04/2019
, URL : http://cral-lodel.ehess.fr/index.php?2808.